Publication dans le magazine  ECT MEDIA #111 Mapping & projections, P.36, http://etcmedia.ca/

Les oeuvres utilisant le videomapping usent d’une rhétorique de l’illusion et du spectaculaire, proposant l’exploration formelle comme résultat. Le public qui s’émeut devant ces prouesses techniques n’est-il pas en quelque sorte une victime de cet artifice, un peu comme l’ont été les spectateurs du fameux film L’Arrivée d’un train en gare de La Ciotat, des frères Lumière, en perdant toute distance critique face à la médiation de l’image ? Comme ce fut le cas pour le cinéma, il est à prévoir que l’effet de subterfuge risque de s’estomper avec l’habituation au médium.

La lumière des projecteurs plombe sur des bâtiments qui existent dans un environnement et dans une communauté. J’aime à imaginer qu’on puisse encore reculer davantage le point de vue, afin d’inclure sous le projecteur les communautés qui habitent ses lieux.

Procurez-vous le magazine ici: ECT MEDIA #111 Mapping & projections, P.36, http://etcmedia.ca/